Mardi gras est au départ une fête catholique qui précède le mercredi des cendres, 1^er jour du carême. C’est le dernier jour des 7 jours gras et il s’agit d’oublier les soucis quotidiens et toutes les règles en se divertissant, avant les 40 jours de pénitence du carême.

Culinairement, cette journée se caractérise aujourd’hui par les bugnes. Inutile de rêver, on ne peut pas alléger cette recette ; comme tous les beignets, les bugnes sont grasses ! On peut juste éviter de les « farcir » de crème pâtissière, comme cela se fait dans certaines régions, comme en Savoie : elles se nomment alors les rissoles.

Concrètement, ce jour-là, on évitera quand même de manger d’autres aliments gras aux repas et les bugnes seront nos féculents si on souhaite conserver un poids stable.

Mais cela amène une réflexion tout autre : cette tendance qu’ont les personnes qui veulent se « mettre au régime » de faire bombance la veille de le commencer. C’est bien sûr déconseillé car cela n’empêchera pas d’avoir faim le lendemain et le corps, ne sachant que faire de ces excès, fabriquera un peu de graisse supplémentaire. Mais surtout, cette fête de mardi gras a cours depuis bien des siècles. Cela signifie donc qu’il n’est pas l’apanage de ceux qui souhaitent maigrir d’alterner des périodes de restriction et de compensation mais que c’est simplement… humain. Si l’on sait que l’on sera privé pendant quelques temps, on sera tenté de se remplir dans les jours précédents.

Moralité : usez des bugnes sans en abuser et si vous souhaitez entreprendre une démarche d’amaigrissement, ne succombez pas aux sirènes des régimes en tous genres : il s’agit d’une démarche incluant des changements d’habitudes à long terme, qu’ils soient alimentaires, dans le domaine de l’activité physique ou de la gestion des émotions.